Vous courez régulièrement sans réussir à accélérer le rythme, malgré des efforts répétés ?
Découvrez comment un plan personnalisé, basé sur votre VMA et des séances ciblées, peut déverrouiller une vitesse inédite en optimisant votre potentiel.
On vous dévoile des méthodes éprouvées, fractionnés courts, travail en côte, fartlek ludique, renforcement musculaire pour gagner en puissance, efficacité et résistance, tout en préservant votre équilibre vie pro/sport.
Intégrez des stratégies intelligentes, combinant récupération active, nutrition équilibrée et technique affûtée, pour dépasser les plateaux. Prêt à transformer vos sorties en accélérations stratégiques et durables ?
Table des matières
Pour courir plus vite, commencez par un plan (pas par vos pieds)
La VMA : votre GPS personnel de vitesse
La VMA mesure la vitesse à laquelle votre corps utilise toute l’oxygène disponible. Elle sert de référence pour adapter vos séances (fractionné, endurance). Testez-la via le Demi-Cooper : courez 6 minutes et divisez la distance en mètres par 100.
Si votre VMA est de 14 km/h, une séance à 90 % de celle-ci (12,6 km/h) renforce votre capacité à tenir un rythme soutenu sur de longues distances.
Cette méthode stimule votre VO2 max, essentiel pour l’endurance aérobie. En ciblant 90-95 % de votre VMA lors des séances, vous optimisez l’efficacité de chaque foulée.
La VMA mesure la vitesse d’usage maximal de l’oxygène.
La régularité et la progressivité : les secrets de la progression durable
3 séances équilibrées par semaine, réparties, valent mieux qu’une sortie intense unique. Votre corps s’adapte aux sollicitations régulières. Ajoutez par exemple 500 mètres à votre footing lent chaque semaine ou intégrez 10 minutes supplémentaires de renforcement musculaire.
Cette approche évite blessures et frustrations, tout en maintenant la motivation. Un plan structuré s’intègre facilement à un emploi du temps chargé : pensez à combiner course et musculation légère (gainage, squats) pour maximiser chaque séance.
Variez les plaisirs (et les entraînements) pour ne jamais stagner
Refaire le même footing au même rythme mène à un plafond de verre. Votre corps a besoin de nouveaux stimuli pour progresser. Une semaine type idéale inclut trois types de séances :
- Endurance fondamentale (70 % du volume) : footing lent, conversation possible, pour renforcer le cœur. Exemple : 45 minutes à 65 % de votre fréquence cardiaque maximale. Cela développe l’oxygénation musculaire et la résistance.
- Fractionné : alternance d’efforts intenses (90-95 % de la VMA) et de récupération. Exemple : 6 séries de 400 m à pleine capacité, avec 200 m de marche entre chaque. Ce travail améliore la capacité anaérobie et la gestion de l’effort.
- Travail en côte : 6 montées de 200 m à pleine puissance, récupération en descente. Cible les fessiers, ischio-jambiers et quadriceps pour une foulée plus explosive.
Cette approche prévient les blessures, stimule la motivation et optimise vos performances sans sacrifier l’équilibre vie pro/perso/sport. C’est un gain de temps : chaque séance a un objectif clair, pas de gaspillage d’énergie sur des méthodes inefficaces.

Le moteur : les séances clés pour débrider votre vitesse
Les séances spécifiques à la vitesse sont le pilier de la progression. Elles travaillent la VMA, la VO2max et la résistance à la fatigue. Ces entraînements s’adaptent à votre niveau et s’intègrent dans un planning équilibré. Voici les trois piliers à prioriser.
Le fractionné : l’accélérateur de performance n°1
Le fractionné booste la VMA en alternant efforts (95-105% VMA) et récupérations actives. Deux formats :
- 30/30 : 10 à 15 répétitions de 30 secondes rapides/lentes. Idéal pour débuter ou insérer une séance courte mais intense.
- 5x800m : 5 répétitions à 90% VMA avec 2 minutes de récup. Efficace pour objectifs 5 km à semi-marathon, renforçant l’endurance.
Un échauffement de 20-25 minutes est indispensable. Ces séances ciblent le cardio et les muscles de manière intense.
Le travail en côte : votre salle de sport en plein air
Les côtes renforcent quadriceps, fessiers et ischio-jambiers tout en améliorant la foulée. Exemple : 8 à 10 montées de 100-200m à allure soutenue, récupération en descente. Les pentes de 5 à 8% sont idéales.
Les courtes côtes (30-60m) ciblent la vitesse pure, les longues (300-500m) l’endurance. Cela renforce aussi la résistance mentale pour les parcours exigeants.

Le Fartlek : la vitesse en mode jeu
Le Fartlek (jeu de vitesse en suédois) mélange improvisation et performance. Exemple : 45 minutes de footing avec 10 accélérations de 30 secondes entre repères, idéal pour varier les allures sans rigidité. Ludique, il évite la monotonie tout en développant l’adaptabilité pour les terrains variés.
Exemple de semaine d’entraînement pour progresser en vitesse | |||
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Jour | Type de séance | Objectif | Détails de la séance |
Lundi | Repos ou Récupération active | Assimilation | Marche, étirements doux ou yoga. |
Mardi | Fractionné court | VMA / Vitesse | 20 min échauffement + 10x(30s vite / 30s lent) + 10 min retour au calme. |
Mercredi | Renforcement (PPG) | Puissance / Prévention | 30-45 min de gainage, squats, fentes. |
Jeudi | Endurance Fondamentale | Base aérobie | 45-60 min à allure très lente (on peut parler sans être essoufflé). |
Vendredi | Repos | Récupération | Repos complet avant la sortie du week-end. |
Samedi | Séance en côte ou Fartlek | Puissance / Vitesse | 20 min échauffement + 8x côtes ou 45 min Fartlek + 10 min retour au calme. |
Dimanche | Sortie longue | Endurance | 1h15 à 1h30 en endurance fondamentale, en terrain varié si possible. |

Le Fartlek en groupe renforce la motivation et la cohésion. Méthode flexible pour performance et plaisir, intégrant variations de terrain ou allure en temps réel.

Le châssis : un corps plus fort pour une foulée plus efficace
Améliorer sa vitesse en course à pied repose sur un corps gainé et une technique fluide. En renforçant les bases, chaque mètre gagné devient un progrès durable.
Le renforcement musculaire (PPG) : votre assurance anti-blessure et pro-puissance
La PPG réduit les blessures de 50 % selon des études, tout en améliorant la restitution énergétique. Priorisez un gainage ciblé et des exercices de force pour un équilibre musculaire optimal :
- Planche (gainage ventral) : Stabilise le tronc. Tenir 3 séries de 30s à 1min.
- Squats : Ciblent quadriceps et fessiers. 3×15 répétitions.
- Fentes (lunges) : Renforcent équilibre et puissance. 3×10/jambe.
- Superman (gainage dorsal) : Compense le gainage ventral. 3×15 répétitions.
- Pompes : Pour le haut du corps. 3x max (genoux si besoin).
Une à deux séances par semaine suffisent. Les bénéfices s’effacent en 4-6 semaines sans entretien, donc restez régulier.

Optimiser votre technique de course : courir vite, c’est aussi courir “juste”
Une foulée fluide économise de l’énergie. Points clés :
- Posture : Regard droit, colonne allongée. Éviter de pencher en arrière.
- Bras : Balayez de l’avant vers l’arrière, coudes à 90°. Pas de mouvement latéral.
- Cadence : Ciblez 170-180 pas/min. Des foulées courtes utilisent l’élasticité musculaire.
Imaginez vos pieds « dérouler » le sol en silence. Une foulée légère réduit les chocs. Entraînez-vous en alternant concentration technique et rythme normal sur 100m.

La respiration : apprenez à bien ventiler pour mieux performer
La respiration ventrale (gonfler le ventre à l’inspiration, le rentrer à l’expiration) optimise l’oxygénation. À haute intensité, respirez par la bouche. Synchronisez souffle et pas (ex : 3 pas en inspiration, 3 en expiration) pour un rythme régulier.
Alternez séances lentes (60-70% VMA) pour renforcer le cœur et fractionnés pour améliorer la VO2 max. Une hygiène de sommeil (7-8h) et alimentation complètent cette approche. En cas de perte de souffle, respirez profondément par le ventre avant de reprendre.
Testez différentes synchronisations (ex : 2:2 en montée, 3:3 en plat) pour trouver votre rythme optimal. Une coordination fluide réduit la dette d’oxygène.
Plus la coordination est fluide, moins la dette d’oxygène pèse.

Le carburant : les habitudes de vie qui font la différence
Vous avez sûrement expérimenté des entraînements variés, corrigé votre foulée ou testé des techniques de respiration pour gagner en vitesse. Mais saviez-vous que vos progrès dépendent aussi de vos habitudes hors séances ?
Les routines quotidiennes influencent vos performances bien plus que vous l’imaginez. Découvrez comment optimiser récupération, sommeil et alimentation pour transformer vos efforts en réels progrès.
La récupération : la phase invisible (et cruciale) de l’entraînement
Beaucoup de coureurs se focalisent sur l’intensité des séances, négligeant la récupération. Pourtant, le progrès s’inscrit après l’effort, durant le repos.
Vos fibres musculaires se renforcent uniquement si vous leur laissez le temps de se réparer. Les jours de repos (actifs ou passifs) sont une étape biologique incontournable. Privilégiez des activités comme le yoga ou l’auto-massage pour stimuler la circulation sanguine et réduire les raideurs.

Le sommeil : votre meilleur allié pour assimiler les efforts
Le sommeil profond est l’élément le plus sous-estimé de la progression. C’est à ce moment que les hormones de croissance réparent les tissus musculaires.
Les coureurs visant 7 à 8 heures de sommeil de qualité notent des progrès plus rapides. Pour améliorer sa qualité, évitez les écrans 1h avant de dormir. La lumière bleue perturbe la mélatonine, l’hormone du sommeil. Adoptez des rituels apaisants comme la lecture ou une tisane.
Nutrition, hydratation et poids : que mettre dans le réservoir ?
Votre assiette compte autant que vos chaussures. Voici les bases pour optimiser vos performances :
- S’hydrater régulièrement, pas seulement après l’effort
- Préparer une collation protéines-glucides (ex: smoothie banane-mesclun) dans l’heure suivante
- Cibler des étirements doux 4 à 6h après la séance pour relâcher les tensions
- Préserver une nuit complète après les grosses sorties pour activer la réparation musculaire
Une alimentation équilibrée (glucides complexes, protéines, bons lipides) suffit. Une perte modérée du poids peut mécaniquement améliorer la vitesse si elle s’inscrit dans une démarche saine et équilibrée.
L’assiette pèse aussi lourd que les chaussures dans la performance.

Dépasser ses limites : comment briser les plateaux de performance
Pourquoi je stagne ? Identifier les causes du blocage
Vous tournez en rond malgré un entraînement régulier ? Ce « plateau de performance » survient quand le corps s’adapte trop bien à la routine. Trois causes principales :
- Monotonie : Répéter les mêmes séances limite le stimulus.
- Déficit de récupération : Trop d’intensité sans repos empêche l’adaptation physique.
- Négligence des bases : Sommeil insuffisant ou alimentation déséquilibrée ralentissent la progression.
Diagnostiquer ces facteurs est essentiel. La stagnation est un signal à décoder, pas un échec.
Stratégies concrètes pour relancer la machine
Adaptez votre approche selon le blocage :
Pour rompre la monotonie : Testez le fartlek (alternance d’allures) ou utilisez des côtes urbaines (escaliers, pentes) pour varier les sollicitations musculaires.
En cas de surentraînement : Réduisez volume et intensité de 50% pendant 1 à 2 semaines. Privilégiez récupération active (yoga, footing léger) et repas protéinés post-séance.
Pour les « à-côtés » : Priorisez 7-8h de sommeil en limitant les écrans 1h avant le coucher. Préparez des repas équilibrés (protéines, glucides lents) pour optimiser la récupération.
Pour manquer de vitesse : Ajoutez 6 sprints de 100m à fond, avec 3-4 min de récup. Ces séances courtes (10-15 min) boostent coordination et VO2max.
Le mental : l’arme secrète pour repousser la fatigue
Techniques pour renforcer votre résistance mentale :
- Visualisation : Avant une séance, imaginez des foulées fluides. Active les mêmes zones cérébrales que l’effort réel.
- Dialogue positif : Remplacez « je n’y arriverai pas » par « je contrôle mon allure ». Cette méthode retarde la fatigue perçue de 15-20%.
- Découpage de l’effort : Sur une course, concentrez-vous sur chaque segment atteint plutôt que sur la distance restante. Réduit la charge mentale perçue de 30%.
Ces stratégies, couplées à un entraînement adapté, transforment la course en outil de dépassement, pas juste en dépense physique.

L'entraînement croisé et l'endurance : les piliers de la vitesse sur le long terme
L’endurance fondamentale : courir lentement pour courir vite
Vous pensez que courir lentement ralentit vos progrès ? Détrompez-vous. L’endurance fondamentale (60-70% de votre VMA) est la base de toute progression. Elle renforce votre cœur, améliore l’apport d’oxygène aux muscles et réduit la fatigue pendant les séances rapides.
En alternant ces sorties avec des séances ciblées, vous gagnez en efficacité sans surcharger votre corps.
L'entraînement croisé : varier pour moins se blesser et plus progresser
Un amateur de nouveautés et de variété appréciera l’entraînement croisé. En alternant course à pied et activités comme le vélo ou la natation, vous réduisez les risques de blessures liées aux chocs répétés tout en renforçant des muscles complémentaires.
Le rameur améliore la puissance des jambes, le yoga corrige les déséquilibres musculaires, et la natation active la récupération grâce à l’absence d’impact.
Cette approche diversifiée prévient la monotonie et stimule votre motivation, tout en préservant vos articulations. Idéal pour maintenir un rythme soutenu sans compromettre votre santé à long terme.
Choisir son terrain de jeu : comment le parcours influence votre vitesse
La surface où vous courez façonne vos performances. Les pistes d’athlétisme, plates et mesurées, sont parfaites pour les séances de fractionné à allure précise. Les chemins en forêt ou les trails, plus irréguliers, renforcent votre stabilité et sollicitent des muscles stabilisateurs négligés sur l’asphalte.
Selon Blaise Dubois, physiothérapeute, alterner les terrains évite les surcharges et développe une musculature équilibrée. Optez pour des parcours vallonnés en endurance pour gagner en force, et gardez les surfaces dures pour les entraînements rapides. Adapter votre itinéraire à l’objectif de la journée maximise les bénéfices de chaque foulée.
Courir plus vite exige rigueur et patience. Un plan structuré, des séances variées (fractionné, côtes, fartlek), un renforcement régulier et une récupération optimale transforment chaque pas en victoire. Votre corps est votre allié. Calez votre foulée et laissez la piste guider votre progrès.

FAQ
Quels ajustements techniques pour courir plus vite ?
Pour optimiser votre vitesse, commencez par une approche structurée : calculez votre VMA (ex. test Demi-Cooper : distance en 6 minutes / 100) pour personnaliser vos allures. Alternez les séances de fractionné court (30/30) et long (5x800m), travaillez en côtes pour renforcer les fessiers et quadriceps, et intégrez du Fartlek pour varier les intensités. La régularité est clé : 3 séances/semaine avec progression progressive. En parallèle, un bon gainage (abdos, dos) réduit les pertes d’énergie, tandis qu’une cadence élevée (180 pas/min) fluidifie la foulée. La récupération active (footing léger, étirements) est aussi essentielle que l’entraînement.
Quels exercices ciblent spécifiquement la vitesse ?
Les séances de fractionné restent incontournables : alternez 30 secondes à 95-105% de votre VMA et 30 secondes de récupération (10-15x) pour les débutants, ou 5x800m à 90% VMA avec 2 min de pause. Les côtes aiguisent la puissance musculaire et le cardio (8-10×100-200m). Le Fartlek, quant à lui, mélange accélérations libres et endurance, idéal pour briser la monotonie. Pour les amateurs de créneau, privilégiez des sprints courts (6x100m) avec récupération complète. N’oubliez pas de vous échauffer 20-25 min avant ces séances pour éviter les blessures.
Pourquoi ma vitesse stagne-t-elle ?
Plusieurs causes peuvent expliquer ce plateau : un manque de variété (séances répétitives), une surcharge d’intensité sans récupération suffisante, ou inversement un sous-entraînement. Les aspects « à côté » comme le sommeil insuffisant, une alimentation déséquilibrée ou le stress chronique impactent aussi les performances. Enfin, négliger les séances de vitesse au profit de footings constants empêche le corps de s’adapter à des allures plus rapides. Une solution ? Rééquilibrez votre planning (80% d’endurance, 20% d’intensité) et testez de nouveaux formats (côtes, Fartlek).
Quels muscles prioriser pour une foulée explosive ?
La puissance démarre par les quadriceps et fessiers, moteurs de la propulsion, renforcés par les côtes et squats (3×15 répétitions). Les ischio-jambiers et mollets profitent des sprints et élévations de talons. Le gainage ventral (planche 3x30s) stabilise le bassin, tandis que les dorsaux, sollicités par les pompes (3×10), améliorent l’équilibre. Enfin, le travail en unilateral (fentes, 3×10/jambe) corrige les déséquilibres. Un renforcement musculaire 1-2x/semaine prévient les blessures et affine l’économie de course.
Pourquoi courir lentement favorise la vitesse ?
La règle 80/20 est déterminante : 80% de votre temps en endurance fondamentale (60-70% VMA, allure parlante) construit une base aérobie solide. Cela affine l’efficacité cardiaque, l’utilisation de l’oxygène et la résistance au stress, préparant le corps à des allures plus rapides. Les footings lents (45-60 min) facilitent aussi la récupération entre séances intensives. En évitant les séances trop régulières à haute intensité, vous réduisez le risque de surentraînement tout en optimisant les gains de vitesse sur le long terme.
Quelles méthodes concrètes pour accélérer son allure ?
Adoptez un plan polarisé : 80% d’endurance (footings lents, sorties longues) et 20% d’intensité (fractionné, côtes). Intégrez du PPG 1-2x/semaine (squats, fentes, gainage) pour renforcer le châssis. Travaillez votre cadence avec un métronome (cible : 180 pas/min) pour fluidifier la foulée. Enfin, optimisez votre mental via la visualisation et le dialogue positif pour repousser les seuils de fatigue. Un exemple de semaine-type : lundi (repos actif), mardi (fractionné court), mercredi (renforcement), jeudi (endurance), samedi (côtes ou Fartlek), dimanche (sortie longue).
Quels ajustements posturaux maximisent la performance ?
Une bonne posture redirige l’énergie vers l’avant et réduit la résistance au sol. Tenez-vous droit, regard vers l’horizon, épaules détendues. Les bras doivent osciller en avant/arrière (90° aux coudes) pour épauler la foulée, pas en rotation latérale. Atterrissez sur l’avant-pied, sous le bassin, avec une cadence de 170-190 pas/min. Enfin, une respiration ventrale (gonflez le ventre à l’inspiration) optimise l’oxygénation, surtout en séances longues. Testez ces ajustements progressivement pour les intégrer naturellement.
Quelle est la règle des 80 % et pourquoi est-elle clé ?
Elle préconise de consacrer 80% de votre temps d’entraînement à l’endurance douce (entretien du cœur, base aérobie) et 20% à l’intensité (fractionné, côtes). Cette polarisation évite la « zone grise » (efforts modérés inutiles) et maximise les gains de vitesse tout en limitant les blessures. Par exemple : sur 5 séances/semaine, 4 sont en endurance (45-60 min à allure légère) et 1 en fractionné ou côtes. Cette méthode, adoptée par les élites, permet de digérer plus de volume sans surrécupérer, car les séances douces ne sollicitent pas autant les articulations et les fibres musculaires.
Quels facteurs non techniques influencent la vitesse ?
Votre hygiène de vie joue un rôle égal à l’entraînement : dormez 7-8h par nuit pour la réparation musculaire, hydratez-vous régulièrement (1,5L/jour) et adoptez une alimentation équilibrée (glucides lents, protéines maigres, bons gras). L’entraînement croisé (natation, vélo) réduit la monotonie et prévient les surcharges. Enfin, variez les parcours : les terrains vallonnés renforcent la musculation naturelle, tandis que les pistes planes favorisent le travail de précision. Sans ces piliers, même les séances parfaitement planifiées peinent à porter leurs fruits.