Vous vous demandez combien de protéines consommer par jour pour vos objectifs : prise de masse, perte de poids ou santé ?
Notre guide propose une méthode personnalisée selon votre poids, activité et besoins. Découvrez un tableau avec des fourchettes adaptées, des exemples concrets (sportif 70 kg ou sédentaire 62 kg), et des conseils pour optimiser métabolisme grâce à une répartition équilibrée.
Évitez erreurs, combinez sources animales et végétales, et adaptez votre apport selon entraînements ou récupérations : fini les approximations, transformez les protéines en alliées pour une silhouette sculptée et une énergie optimale.
Sommaire
Calculez votre besoin exact en protéines par jour : la méthode simple et personnalisée
Savez-vous que 90 % des sportifs sous-estiment leurs besoins en protéines ?
Les protéines régulent la faim, renforcent le système immunitaire et réparent les tissus. Pourtant, leurs besoins varient selon l’âge, le poids, l’activité physique et les objectifs. Pourquoi se limiter à 100g par jour alors qu’un calcul personnalisé existe ?
La formule clé : le gramme par kilo de poids de corps (g/kg/j)
Les chiffres fixes comme « 100g par jour » ignorent votre morphologie et votre mode de vie. Multipliez votre poids en kg par un coefficient adapté : une méthode validée par l’ANSES.
Par exemple, une personne de 70kg et un sportif de 85kg n’ont pas les mêmes besoins. Les protéines sont essentielles à la fois pour la structure (muscles, os) et les fonctions vitales (hormones, anticorps).
Vos besoins dépendent de votre âge, sexe, activité physique et objectifs (perte de poids, prise musculaire, entretien).
Une étude récente souligne que les femmes, en raison de leur masse musculaire moindre, ont parfois besoin de 10-15% de protéines en moins que les hommes pour un poids égal.
Les femmes ont 10-15 % de besoins en protéines en moins que les hommes à poids égal.

Votre apport quotidien en protéines : le tableau récapitulatif
Profil / Objectif | Apport recommandé en protéines (g/kg/jour) | Exemple concret pour 70 kg |
---|---|---|
Personne sédentaire | 0,8 – 1,0 | 56 – 70 g/jour |
Sportif d’endurance | 1,2 – 1,6 | 84 – 112 g/jour |
Sportif de force (maintien) | 1,6 – 1,8 | 112 – 126 g/jour |
Sportif de force (prise de masse) | 1,8 – 2,2 | 126 – 154 g/jour |
Perte de poids (avec sport) | 2,3 – 3,1 | 161 – 217 g/jour |
Personne âgée (+60 ans) | ~1,0 | ~70 g/jour |

Les végétariens ajoutent 15-20% pour compenser l’absorption moindre. Par exemple, 100g de protéines végétales (lentilles, quinoa) équivalent à 80g d’origine animale. Combinez légumineuses et céréales pour un apport complet en acides aminés.
Pour les personnes en perte de poids, ces protéines préviennent la fonte musculaire durant le déficit calorique. Un apport de 2,3 à 3,1 g/kg/jour est recommandé pendant 6 mois maximum, associé à de la musculation.
Comment appliquer le calcul : exemples concrets
Deux profils pour illustrer :
- Marie (62kg, sédentaire) : 62×0,8g = 49,6g → 48 à 62g/jour.
- Julien (80kg, prise de masse) : 80×2,0g = 160g → 144g à 176g/jour.
Un troisième exemple : Jean (75kg, perte de poids) : 75×2,3g = 172g → 172 à 233g/jour pour préserver la masse musculaire. Pour une femme de 65kg en perte de poids, l’objectif serait 150 à 201g/jour (65×2,3 à 3,1).
L’idéal ? Répartir les apports sur 3 à 5 repas. Une étude souligne que 4 prises de 38,5g (au lieu d’un seul repas de 154g) boostent la synthèse musculaire de 25%.
Pour les végétariens, privilégiez des sources comme le tofu (14g/100g) ou les lentilles (9g/100g) pour atteindre ces cibles. Un smoothie protéiné (lait végétal + graines) peut aider à combler les écarts.

Pourquoi les protéines sont-elles les briques essentielles de votre corps ?
Un rôle bien plus large que la construction musculaire
Les protéines ne sont pas uniquement dédiées à la musculation.
Elles agissent comme des ouvriers polyvalents : réparation des tissus après effort, fabrication d’anticorps pour l’immunité, transport de l’oxygène via l’hémoglobine, et catalyse des réactions grâce aux enzymes. Sans elles, le corps ne pourrait même pas digérer un repas.
Elles sont la seule source d’azote utilisable par l’organisme, essentiel pour produire de l’ADN, des hormones ou des neurotransmetteurs.
Les végétariens doivent combiner des protéines végétales (riz et lentilles par exemple) pour obtenir tous les acides aminés essentiels, absents dans une seule source végétale.
L'effet sur la satiété et le métabolisme : votre allié minceur
Les protéines aident à mincir en prolongeant la satiété (effet sur la ghréline et la leptine) et en maintenant un métabolisme actif via la préservation musculaire.
Leur digestion mobilise plus d’énergie (effet thermique), renforçant leur rôle dans la gestion du poids. Pour un adulte sédentaire, l’ANSES préconise 0,8 à 1 g/kg/j. En régime, entre 2,3 et 3,1 g/kg/j est conseillé avec un déficit calorique modéré.
Les sportifs ont besoin de 1,2 à 2,2 g/kg/j selon l’intensité et les objectifs. Les seniors devraient viser 1 g/kg/j pour contrer la sarcopénie liée à l’âge.
Ces recommandations, adaptées à l’âge, l’activité physique et les objectifs, évitent les approches généralistes souvent inefficaces. Une répartition équilibrée sur les repas optimise leur utilisation.
Ces recommandations tiennent compte de l’âge, de l’activité physique et des objectifs.

Sportifs : quel est le dosage de protéines idéal pour optimiser vos performances ?
Sports d'endurance vs sports de force : des besoins différents
Les sportifs d’endurance comme les coureurs ou cyclistes ont besoin de 1,2 à 1,6 g/kg/jour. Ces protéines réparent les micro-lésions musculaires causées par des efforts prolongés. Ignorer ces besoins entraîne une récupération lente et une surcharge articulaire.
Par exemple, un marathonien de 70 kg doit viser 84 à 112 g/jour. En musculation ou CrossFit, les besoins montent à 1,6 à 2,2 g/kg/jour pour répondre à l’hypertrophie musculaire. Un culturiste de 80 kg devra donc consommer 128 à 176 g/jour.
Un excès au-delà de ces fourchettes ne génère aucun gain supplémentaire. Les protéines doivent être réparties sur 3 à 5 repas pour une assimilation optimale, car un apport unique (comme un seul repas contenant plus de 60 % des protéines quotidiennes) est moins efficace.
L'objectif "prise de masse" : comment maximiser l'hypertrophie ?
Pour gagner du muscle, la fourchette de 1,8 à 2,2 g/kg/jour est cruciale. Des études montrent que cette dose active la synthèse protéique pendant 10 à 12 semaines. Un culturiste de 90 kg devra donc ingérer 162 à 198 g/jour.
Les compléments protéiques, comme la whey (11€/100g), sont pratiques mais coûteux. Une alternative économique : la poudre de lait écrémé (moins de 1€/100g), riche en protéines et en glucides pour la récupération.
Sans entraînement adapté, même 200 g/jour resteront inefficaces : la musculation régulière reste le pilier de l’hypertrophie.
Par exemple, un repas post-entraînement avec 150g de poulet (45g de protéines) et 100g de riz (9g de protéines) fournit 54g de protéines, soit un tiers de l’apport quotidien pour un homme de 80 kg.

Le cas de la "sèche" : perdre du gras, pas du muscle
En régime hypocalorique, les protéines deviennent un allié stratégique. Une consommation de 2,3 à 3,1 g/kg/jour protège la masse musculaire tout en réduisant la faim.
Par exemple, une femme de 60 kg en sèche devra viser 138 à 186 g/jour. Une étude récente révèle que 80 % des sportifs conservent leur masse maigre en combinant cet apport à des séances de musculation.
Le ratio 1/3 de compléments et 2/3 d’aliments (poulet, œufs, lentilles) évite les carences en fibres ou vitamines.
Les protéines végétales, comme le tofu (12g/100g) ou les lentilles (9g/100g), sont des options accessibles. Un bol de lentilles corail (200g) fournit 18g de protéines, idéal pour un repas végétarien en phase de sèche.
Le mythe des 100g de protéines par jour : est-ce un objectif pertinent ?
Pourquoi fixer 100g comme objectif universel ? Ce chiffre ignore les variations individuelles. Un homme de 70 kg en prise de masse nécessite 140g (2g/kg/jour), une femme sédentaire de 50 kg se contente de 45g (0,9g/kg/jour).
Les recommandations de l’OMS (0,8g/kg/jour) offrent une base fiable pour les non-sportifs. Les compléments, bien que pratiques pour les besoins élevés, ne remplacent pas une alimentation équilibrée.
Par exemple, un repas post-entraînement avec 200g de yaourt grec (20g de protéines) et une banane fournit des glucides et des protéines sans suppléments coûteux.
Les aliments classiques comme le poulet (30g/100g) ou le saumon (35g/100g) suffisent dans 90 % des cas. Même le quinoa rouge (14g/100g) ou le pain complet (10g/100g) contribuent à atteindre les objectifs sans compléments.

Protéines au fil de la vie : des besoins spécifiques pour chaque âge
Seniors (+ de 60 ans) : l'arme anti-sarcopénie
La sarcopénie, perte musculaire liée à l’âge, menace l’autonomie des seniors. Un apport de 1 g/kg/j, soit 75 g pour un homme de 75 kg, peut ralentir ce phénomène. Combinées à une activité physique modérée, les protéines préservent force et indépendance.
Sans action, le risque de chutes, de fragilité et de maladies chroniques s’accentue, avec une mortalité multipliée par 1,5 à 4,6 en cas de perte musculaire sévère.
L’entraînement en résistance stimule la production de myokines, des protéines musculaires qui renforcent la masse maigre et réduisent l’inflammation. Même des exercices doux comme la marche ou le yoga, pratiqués 2 à 3 fois par semaine, amplifient l’effet des protéines.
Femmes enceintes et allaitantes : des apports accrus pour deux
Les besoins en protéines augmentent de 10 g/j pendant la grossesse, puis de 15 g/j les 6 premiers mois d’allaitement. Ces nutriments soutiennent le développement fœtal et la lactation.
Les protéines animales (viande, lait) et végétales (légumineuses, céréales) doivent être associées pour un apport complet.
Par exemple, un repas de lentilles (18 g/tasse) et de riz complet (5 g/tasse) fournit tous les acides aminés essentiels. Une alimentation variée reste la base, mais les suppléments peuvent être utiles en cas de régime végétalien ou de faible appétit.
Les femmes végétariennes doivent alterner pois chiches et quinoa pour équilibrer leur apport en lysine et méthionine. Les oméga-3 des poissons gras (saumon, sardines) renforcent le développement visuel et cérébral du fœtus.
Enfants et adolescents : le carburant de la croissance
Les jeunes ont besoin de 2 g/kg/j (0-4 ans) et 1,2 g/kg/j (adolescents), soit 13 à 19 g/j pour les petits. Une alimentation équilibrée couvre généralement ces besoins, mais 1 enfant sur 4 consomme 3 à 5 fois les recommandations, risquant un déséquilibre.
Les protéines, présentes dans le lait, les œufs ou le quinoa, stimulent la croissance musculaire et cérébrale. Les excès, surtout via les compléments, peuvent surcharger les reins ou favoriser l’obésité selon certaines études.
Une collation de yogourt grec (12 g) ou de lentilles (8 g) suffit à combler les besoins. Pour les ados sportifs, 150 g de poulet (33 g) et une portion de riz complet (4 g) offrent un apport équilibré. L’eau est cruciale : 70 à 90 ml/kg/jour, incluant celle des soupes ou fruits riches en eau.

Où trouver vos protéines ? Guide des meilleures sources et de leur répartition
Protéines animales vs végétales : le match de la qualité
Les protéines animales, comme le poulet, le poisson, les œufs et les produits laitiers, sont dites « complètes » car elles contiennent les 8 acides aminés essentiels.
Les protéines végétales, bien que riches, nécessitent souvent d’être combinées pour un apport complet (légumineuses + céréales, par exemple).
- Protéines animales riches : blanc de poulet (26g/100g), thon (20g/100g), saumon, œufs, fromage blanc 0% (8g/100g).
- Protéines végétales riches : lentilles (20-40%), pois chiches, tofu (14-16g/100g), quinoa (14,1g/100g), amandes.
- Pour végétariens/végétaliens : une limite de 2,2g/kg/j peut être adoptée pour compenser une assimilation moindre.
Les végétaliens peuvent optimiser leur apport en variant les sources et en associant des aliments complémentaires (ex : riz + lentilles). Les protéines végétales offrent aussi fibres, antioxydants et minéraux, réduisant les risques de maladies chroniques.

La répartition sur la journée : la clé d'une assimilation optimale
Concentrer plus de 60 % de ses protéines en un seul repas est moins efficace. La synthèse musculaire profite d’apports équilibrés toutes les 3 à 5 heures. Par exemple, un adulte de 70 kg visant 1,6g/kg/j (112g/j) devrait répartir cette quantité en 4 repas de 25-30g.
Le petit-déjeuner est souvent négligé : un yaourt grec ou un smoothie protéiné peut corriger cet écart. Une consommation régulière stimule la production d’enzymes digestives, améliorant l’assimilation.
Consommer plus de 60 % de ses protéines en un seul repas s’avère moins efficace.
Après le sport : quelle collation pour bien récupérer ?
Pour un effort léger (ex : footing de 30-60 min), privilégiez l’hydratation et un fruit. En cas d’entraînement intense, ciblez 0,2 à 0,3g/kg (15-20g pour 70kg) avec des glucides. Après un HIIT ou une séance de musculation longue, optez pour 25-30g de protéines (ex : shake protéiné + banane).
La « fenêtre anabolique » post-exercice est plus large que ce qu’on pense : la synthèse musculaire s’étale sur 48h. L’apport total journalier reste prioritaire sur le timing immédiat. Une collation équilibrée 1 à 2h après l’effort suffit pour la plupart.
Pour les adeptes de régimes végétaliens, des options comme le tofu, le tempeh ou les protéines de pois en poudre permettent de combler les besoins. Combinez toujours avec des céréales pour un profil en acides aminés complet.

Excès de protéines : quels sont les risques réels pour la santé ?
Le mythe des reins en danger chez le sportif en bonne santé
Savez-vous que les protéines, souvent célébrées pour leurs bienfaits, peuvent cacher des pièges ?
Pour les sportifs en bonne santé, les craintes autour des reins sont exagérées. Des études montrent que consommer jusqu’à 2,5 g/kg/j de protéines ne nuit pas aux fonctions rénales. Le corps s’adapte naturellement, tant que l’hydratation est suffisante.
Le risque est souvent surfait. En l’absence de pathologie rénale préexistante, le rein augmente sa filtration pour éliminer les déchets azotés, un mécanisme physiologique normal.
Cependant, cette adaptation nécessite une hydratation rigoureuse pour éviter toute surcharge. Par exemple, une recherche publiée en 2023 a confirmé que des sportifs consommant 2 g/kg/j de protéines avec une hydratation adaptée ne présentaient aucun signe de déclin rénal après 6 mois d’observation.
Quand faut-il être vigilant ?
Pour les personnes souffrant de troubles rénaux ou hépatiques, un excès de protéines peut aggraver la situation. Ces organes, déjà sollicités, peinent à éliminer les résidus métaboliques. Un avis médical est donc crucial avant d’augmenter sa consommation.
Par exemple, les patients atteints de maladie rénale chronique doivent limiter leur apport à 0,8 g/kg/j, un seuil bien inférieur à celui des sportifs sains.
- Pour les individus sains, les risques liés à un apport élevé (jusqu’à 2,5g/kg/j) sont très faibles.
- La vigilance est requise en cas de pathologie rénale ou hépatique préexistante.
- L’hydratation est cruciale pour aider les reins à éliminer les déchets métaboliques.
- L’important est de privilégier les sources de protéines de qualité issues de l’alimentation.
En cas de doute, consultez un professionnel de santé. Les compléments protéiques, bien que pratiques, doivent être utilisés avec prudence. L’ANSES rappelle que certains produits peuvent cacher des substances interdites ou dangereuses, mettant la santé en péril.
En 2024, une alerte a révélé que 154 cas d’effets indésirables graves étaient liés à ces produits, dont des arrêts cardiaques ou des dommages hépatiques. Privilégiez les protéines naturelles comme le poisson, les œufs ou les légumineuses, et évitez les mélanges complexes non régulés.
Les protéines sont essentielles pour tous, mais leurs besoins varient selon l’âge, l’activité physique et les objectifs.
En combinant apport personnalisé (0,8 à 3,1 g/kg/j), répartition équilibrée et sources de qualité (animales ou végétales), vous optimiserez santé, performance et bien-être. Consultez un professionnel pour adapter ces recommandations à votre situation spécifique.

FAQ
Quelle quantité de protéines devrais-je consommer quotidiennement ?
Les besoins en protéines varient selon votre profil et vos objectifs. Pour une personne sédentaire, comptez 0,8 à 1 g par kilo de poids corporel (ex. : 56 à 70 g/jour pour un adulte de 70 kg). Les sportifs ont des besoins plus élevés : entre 1,2 g/kg/j pour l’endurance et jusqu’à 2,2 g/kg/j pour la prise de masse musculaire. Les seniors (60+ ans) ont besoin de 1 g/kg/j pour prévenir la perte musculaire. Utilisez un calculateur simple en multipliant votre poids par le coefficient adapté.
Deux œufs par jour suffisent-ils pour couvrir mes apports en protéines ?
Deux œufs apportent environ 13 g de protéines (6,5 g chacun), ce qui peut couvrir jusqu’à 25 % des besoins quotidiens d’un adulte sédentaire (70 g/jour). Cependant, pour un sportif ou une personne en prise de masse, cela reste insuffisant. Les œufs sont idéaux en complément d’autres sources comme le fromage blanc, les légumineuses ou la volaille, surtout si vous privilégiez une alimentation équilibrée.
Où trouver facilement 30 g de protéines en une seule portion ?
Plusieurs aliments offrent 30 g de protéines en une portion modérée : 100 g de blanc de poulet (30 g), 100 g de thon au naturel (29 g), ou une cuillère de whey protein (25-30 g). Pour les végétariens, 100 g de lentilles cuites (9 g) nécessitent un accompagnement comme 60 g de quinoa (8 g) pour atteindre cet objectif. La combinaison de sources animales et végétales reste optimale.
Comment atteindre 100 g de protéines par jour sans surcharger mon régime ?
Distribuez vos apports sur 4 à 5 repas : 2 œufs (13 g) au petit-déjeuner, 100 g de saumon (25 g) au déjeuner, une collation protéinée (fromage blanc 0% avec 20 g/150 g), et 100 g de bœuf (26 g) au dîner. Complétez avec des légumineuses ou un shake protéiné si nécessaire. Évitez de tout consommer en un seul repas pour une assimilation optimale.
Quels sont les risques d’un excès de protéines à long terme ?
Pour une personne en bonne santé, un apport jusqu’à 2,5 g/kg/j ne présente pas de risque avéré. Cependant, au-delà de ce seuil ou en cas de pathologies rénales/hépatiques, l’élimination de l’azote peut être perturbée. Une hydratation suffisante (2 à 3 L d’eau/jour) est cruciale. Les excès prolongés associés à des compléments mal dosés pourraient, dans de rares cas, surcharger les reins. Privilégiez les protéines alimentaires de qualité plutôt que les suppléments.
Quel aliment est le plus riche en protéines par portion ?
La spiruline sèche est inégalée avec 60 à 70 % de protéines, mais son goût peut rebuter. Les protéines en poudre (whey) offrent 25 à 30 g par dose de 30 g. Les viandes séchées (jusqu’à 51 g/100 g) et le fromage râpé (30 g/100 g) sont aussi très concentrés. Pour les végétariens, les graines de courge (35,6 g/100 g) et la farine d’amande (25,5 g/100 g) sont des options solides.
Comment intégrer 50 g de protéines dans une journée sans régime drastique ?
Commencez par un petit-déjeuner protéiné (œufs, yaourt nature), un déjeuner avec 100 g de volaille (30 g), une collation en milieu de journée (fromage blanc 0%, noix), et un dîner léger (poisson ou légumineuses). Par exemple : 3 œufs (20 g) + 100 g de poulet (30 g) + 150 g de fromage blanc (12 g) = 62 g. Adaptez en fonction de votre appétit et de vos activités.
Est-il dangereux de consommer 2 œufs par jour ?
Non, pour la majorité des adultes en bonne santé, 2 œufs/jour sont parfaitement sûrs. Chacun apporte 6,5 g de protéines et des vitamines essentielles (D, B12). Les œufs n’augmentent pas le risque cardiovasculaire chez les personnes sans prédisposition génétique ou métabolique. Si vous avez un taux de cholestérol élevé, préférez les blancs d’œufs (moins gras) ou consultez un médecin.
Le fromage blanc est-il une source de protéines fiable ?
Oui, le fromage blanc 0% est une source de protéines de choix avec environ 10 g pour 100 g (soit 15 g dans un pot de 150 g). Il est riche en caséine, une protéine à assimilation lente idéale en collation ou au coucher. Pour les végétaliens, le fromage blanc de soja ou d’amande peut offrir des apports similaires, à condition de vérifier l’étiquette nutritionnelle.