Manquer de temps pour préparer des repas équilibrés tout en cherchant à optimiser ses apports en protéines ? Vous n’êtes pas seul.
Cet article décortique les aliments les plus riches en protéines, qu’elles soient d’origine animale ou végétale, pour vous aider à choisir efficacement.
Découvrez un comparatif clair, des astuces concrètes et les meilleures options adaptées à vos objectifs et contraintes quotidiennes.
Sommaire
Viandes : sources incontournables de protéines
Les viandes figurent parmi les sources alimentaires les plus riches en protéines, allant de 17 à 30 % selon le type et la cuisson. Elles fournissent des acides aminés nécessaires pour la synthèse musculaire et sont associées à une bonne biodisponibilité des nutriments.
Le bœuf se distingue par sa densité protéique, avec 21 à 35 g de protéines par 100 g selon les coupes. Les morceaux maigres comme le filet ou le rumsteck allient haute teneur en protéines et faible teneur en graisses saturées.
Le poulet et la dinde sont plébiscités par les sportifs pour leur ratio protéines/lipides optimal. Avec 29 à 31 g de protéines pour 100 g, ces viandes blanches facilitent la récupération musculaire sans surcharger l’organisme en calories.
Parmi tous les aliments, les viandes comptent parmi les sources les plus riches en protéines.
Comparatif des teneurs en protéines des principales sources alimentaires | ||
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Aliment | Teneur en protéines (g/100g) | Origine |
Viande bovine (cuite) | 28-30 | Animale |
Blanc de poulet (cuit) | 31 | Animale |
Dinde (filet cuit) | 29-30 | Animale |
Filet de porc (cuit) | 25-28 | Animale |
Gibier (sanglier) | 22-25 | Animale |

Le porc, souvent sous-estimé, offre des coupes maigres comme le filet ou la longe avec 25 à 28 g de protéines pour 100 g. Ces morceaux combinent qualité protéique et teneur modérée en lipides, idéaux pour une alimentation équilibrée.
Les viandes de gibier se révèlent particulièrement intéressantes avec 20 à 25 % de protéines et des teneurs en lipides inférieures à 3 g pour 100 g. Elles apportent également du fer et des vitamines B12 en quantité notable. Pour en savoir plus sur les aliments particulièrement riches en ce minéral essentiel à l’oxygénation des muscles et à la vitalité, découvrez notre sélection complète des aliments riches en fer.
Les protéines animales sont qualifiées de « complètes » car elles contiennent les 9 acides aminés nécessaires. Leur digestibilité élevée (90-99 %) facilite leur assimilation par l’organisme comparé aux sources végétales.
Pour une consommation responsable, privilégiez 2 à 3 portions de viande par semaine (500 g maximum selon le PNNS). Alternez viandes rouges, volaille et alternatives végétales pour un apport protéique optimal sans excès de graisses saturées.

Poissons et fruits de mer : protéines de qualité marine
Les protéines des poissons et fruits de mer sont de haute qualité, facilement digestibles et riches en acides aminés essentiels. Elles s’intègrent parfaitement dans une alimentation équilibrée, apportant entre 15 et 30g de protéines par 100g selon l’espèce.
Les poissons constituent des sources de protéines complètes, contenant tous les acides aminés nécessaires. Leur digestibilité élevée (85-95 %) facilite l’assimilation des nutriments, avec un impact positif sur la synthèse protéique musculaire.
Les poissons gras comme le saumon, le maquereau et les sardines renferment 20 à 25g de protéines pour 100g. Ils apportent également des oméga-3 bénéfiques pour la santé cardiovasculaire et la fonction cérébrale.
Les poissons blancs (cabillaud, merlu, lieu) offrent 15 à 25g de protéines pour 100g avec une teneur en lipides inférieure à 1g. Ces espèces maigres s’adaptent aux régimes hypocaloriques tout en préservant la qualité protéique.
- Crevettes : 24g de protéines pour 100g
- Crabe : 19g de protéines pour 100g
- Homard : 20g de protéines pour 100g
- Pétoncles : 20g de protéines pour 100g
- Langoustines : 20g de protéines pour 100g
Les mollusques comme les moules et les palourdes contiennent 17 à 24g de protéines pour 100g. Ces aliments nutritifs apportent également du fer, du zinc et des vitamines du groupe B.
Le thon en conserve délivre 24 à 30g de protéines pour 100g, surpassant certaines viandes en densité protéique. Pratique et économique, il s’incorpore facilement dans les salades, les pâtes ou les wraps.
Pour une consommation équilibrée, alternez poissons gras et maigres avec une fréquence de 2 repas par semaine. Privilégiez les espèces locales et durables pour réduire l’impact environnemental.
Pour préserver les protéines marines, optez pour une cuisson douce à la vapeur, en papillote ou au four à 180°C. Évitez les températures excessives qui peuvent dénaturer les protéines et privilégiez les assaisonnements simples à base d’herbes fraîches.

Œufs : la protéine complète à portée de main
L’œuf est une protéine de référence, dotée des 9 acides aminés essentiels. Avec 6 à 7 g de protéines par œuf, il s’intègre facilement dans les repas via des préparations variées (brouillés, durs, etc.).
Le blanc d’œuf concentre 60 % des protéines totales, soit environ 4,2 g pour un œuf moyen. Le jaune apporte les 40 % restants, accompagnés de lipides et de vitamines essentielles.
Au-delà des protéines, les œufs offrent des vitamines A, D, E, B12, ainsi que du fer, du sélénium et des acides gras insaturés. Deux œufs couvrent 20-30 % des besoins quotidiens en certains minéraux.
La consommation d’œufs n’augmente pas le cholestérol sanguin pour la plupart. Un œuf apporte 200 mg de cholestérol, sous la limite quotidienne de 300 mg recommandée. Mangez-en jusqu’à 6/semaine.
Cuisez les œufs pour optimiser leurs protéines : à la coque, mollets ou brouillés. Évitez la surcuisson pour préserver les nutriments et la digestibilité des protéines.
Les œufs de caille, plus petits, sont 3 à 4 fois plus concentrés en nutriments. Un œuf de poule contient 6 g de protéines, contre 1,2 g pour un œuf de caille (25 % de protéines).
Conservez les œufs au réfrigérateur, pointe vers le bas, à moins de 3 °C. Ils se gardent 4 à 5 semaines, voire 1,5 à 2 mois s’ils sont crus et bien stockés.
L'œuf est une protéine de référence, complète en 9 acides aminés essentiels.

Produits laitiers : duo gagnant calcium-protéines
Les produits laitiers (lait, fromage, yaourt) apportent des protéines de haute qualité (3,2 % en moyenne dans le lait). Ils combinent calcium et acides aminés essentiels pour la santé osseuse et musculaire.
Les protéines du lait (caséine, lactosérum) ont une valeur biologique élevée. Elles contiennent tous les acides aminés essentiels, avec un index chimique optimal pour l’organisme.
Les fromages à pâte dure (parmesan, comté) concentrent jusqu’à 36 % de protéines. Une portion de 30g de parmesan fournit 10g de protéines, équivalant à 3 œufs.
Le yaourt grec et le skyr, égouttés, atteignent 10g de protéines pour 100g. Le skyr dépasse le yaourt classique (4g) grâce à son procédé de fabrication spécifique.
Le fromage blanc contient 8g de protéines pour 100g, avec 3,3g de lipides. Il s’adapte aux régimes hypocaloriques tout en soutenant la récupération musculaire.
Le lait de soja rivalise avec le lait animal (3,5 % de protéines). Le lait de pois chiche offre 10 fois plus de protéines que d’autres alternatives végétales.
La whey, sous-produit du fromage, est riche en acides aminés branchés. Ses 20g post-entraînement stimulent la synthèse musculaire plus efficacement que les doses inférieures.
Intégrez 2 à 4 produits laitiers/jour : yaourt au petit-déjeuner, fromage à midi, fromage blanc en collation. Associez-les à des fibres et des glucides lents pour optimiser l’absorption des nutriments.

Légumineuses : champions des protéines végétales
Les légumineuses renferment jusqu’à 25 % de protéines végétales, avec 25,8 g pour 100 g de lentilles crues. Elles s’intègrent dans des régimes végétariens et végétaliens pour couvrir les besoins en acides aminés essentiels.
Les lentilles vertes apportent 24 % de protéines à l’état cru. Une portion de 100 g de lentilles corail cuites délivre 8,1 g de protéines. Ces légumineuses contiennent également du fer, du potassium et du magnésium.
Les haricots rouges concentrent 22 g de protéines pour 100 g. Les haricots noirs fournissent 15 g par tasse cuite. Le soja domine avec 30 g de protéines par tasse, surpassant les autres légumineuses en densité protéique.
Les pois chiches cuits délivrent 8,9 g de protéines pour 100 g. Riches en fibres et vitamine B9, ils s’intègrent dans des recettes variées comme le houmous ou les falafels, pour un apport équilibré.
- Soja : Jusqu’à 50g de protéines pour 100g (cru) et jusqu’à 90% dans l’isolat de protéine de soja
- Lentilles : 24% de protéines à l’état cru, et 8,2g pour 100g cuites
- Pois chiches : 18,6% de protéines au total, entre 6,7g et 19,3g selon qu’ils sont cuits ou crus
- Haricots rouges : Environ 22g de protéines pour 100g
- Haricots blancs : 9,63g de protéines pour 100g cuits à l’eau
- Lentilles corail : 19,08g de protéines pour une portion de 180g cuites (60g crues)
- En moyenne : Les légumineuses cuites apportent 8,2g de protéines pour 100g, avec jusqu’à 25% de leur poids en protéines à l’état sec
Pour améliorer la digestibilité, trempez les légumineuses 8 heures minimum. Cuisinez-les avec du cumin ou du gingembre. Évitez l’eau de cuisson pour réduire les substances fermentescibles responsables des ballonnements.
Associez légumineuses et céréales pour un profil complet en acides aminés. Le riz et les lentilles, ou le maïs et les haricots, forment des combinaisons équilibrées. Cette synergie optimise l’assimilation des protéines végétales.
Incorporez lentilles et pois chiches dans vos repas 2 à 3 fois/semaine. Ajoutez-les aux soupes, salades ou préparez des purées. Les légumineuses en conserve simplifient leur intégration dans l’alimentation quotidienne.

Céréales complètes : alliées discrètes de l'apport protéique
Les céréales complètes apportent 7 à 17 % de protéines végétales, selon les variétés. Le riz complet (7 %), l’avoine (17 %) et le quinoa (15 %) complètent les apports en acides aminés, surtout dans les régimes végétariens ou végétaliens.
Le quinoa se distingue par une teneur en protéines de 10,4 à 21,9 g pour 100 g cru. Cuit, il délivre 4,1 g de protéines par portion de 100 g. Ses 9 acides aminés essentiels en font une source complète.
Le sarrasin contient 13 g de protéines pour 100 g, avec un profil équilibré en acides aminés. Riches en fibres, ces céréales favorisent la satiété et s’intègrent facilement dans les repas via des galettes ou des salades.
L’avoine fournit 12 à 16,9 g de protéines par 100 g. Idéale au petit-déjeuner, une portion de 40 g apporte 5 g de protéines. Ses glucides lents assurent une énergie durable pour les entraînements matinaux.
L’épeautre (16,6 g/100 g) et le kamut (20-40 % de protéines en plus que le blé) surpassent les céréales modernes. Le seigle (14 g de fibres/100 g) complète les recettes salées pour un apport équilibré.
Les céréales complètes conservent plus de protéines que les versions raffinées. Le teff (12 g/100 g) et le quinoa conservent les vitamines B et les minéraux perdus lors du raffinage des farines classiques. Privilégiez les céréales complètes pour leur richesse en fibres, vitamines et minéraux. Substituez le riz blanc par du riz brun ou l’avoine par des flocons intégraux pour optimiser vos repas protéinés.
Cuisez les céréales complètes en 20-30 minutes selon les variétés. Remplacez les pâtes raffinées par du quinoa ou de l’épeautre pour des plats simples et riches en protéines végétales.
Préparez des salades de céréales avec légumineuses et légumes. Intégrez l’avoine dans des smoothies ou des barres énergétiques pour des recettes rapides et protéinées adaptées à un emploi du temps chargé.

Noix et graines : concentrés de protéines et bons lipides
Les oléagineux renferment 10 à 30g de protéines végétales pour 100g. Amandes, noix, graines de chia et de courge combinent protéines, acides gras insaturés et fibres. Ces aliments polyvalents s’intègrent facilement dans une alimentation équilibrée.
Les amandes délivrent 22,6g de protéines pour 100g. Une portion de 30g fournit 6,8g de protéines. Elles enrichissent les smoothies, yaourts et barres énergétiques avec un apport en vitamine E et magnésium.
Les graines de chia contiennent environ 20g de protéines pour 100g. Leur profil complet en acides aminés soutient la musculation. Une cuillère suffit pour épaissir un smoothie ou enrichir un porridge.
Les graines de courge renferment 20% de protéines, montant à 60-73% en poudre. Elles boostent le magnésium et zinc, soutenant la santé musculaire. Consommez-les crues, grillées ou en pâtés végétaux.
Les graines de chanvre offrent 25g de protéines pour 100g. Elles contiennent tous les acides aminés indispensables. Leur goût de noisette s’ajoute aux salades, céréales ou préparations protéinées pour une récupération optimale.
Les noix de cajou apportent 5,4g de protéines pour 30g. Les pistaches et noix du Brésil complètent le panel. Intégrez-les aux repas pour des lipides sains et un apport protéique durable.
Privilégiez une portion quotidienne de 30g. Saupoudrez-les sur les plats, ajoutez-en aux smoothies ou collations. Ces aliments simples optimisent vos apports en protéines végétales sans complexité.

Soja et dérivés : les protéines végétales polyvalentes
Le soja offre 50g de protéines pour 100g. Il contient tous les acides aminés essentiels, ce qui en fait une protéine complète rare chez les végétaux. L’isolat de soja atteint 90% de protéines, surpassant certaines viandes en densité.
Le tofu ferme fournit 9g de protéines par portion de 100g. Variétés soyeuse, ferme ou extra-ferme s’adaptent aux recettes. Idéal sauté, grillé ou en desserts, sa texture neutre s’imprègne d’épices et marinades pour des plats savoureux.
Le tempeh, fermenté à base de soja entier, renferme 15g de protéines pour 3 onces. Sa fermentation augmente fibres et vitamines. Texture ferme et goût noisette en font un substitut de viande idéal en émincés, grillé ou caramélisé.
L’edamame, soja vert immature, délivre 9g de protéines pour 75g cuits. Consommé en cosse bouillie ou intégré aux salades, il apporte fibres et vitamine K. Recette rapide : sauté aux ail et piment.
Le lait de soja contient 3,3g de protéines pour 100ml, équivalent au lait animal. Privilégiez versions non sucrées et enrichies en calcium. Utilisez-le en smoothies, porridges ou sauces pour un apport protéique sans lactose.
Les PST (protéines de soja texturées) offrent 50g de protéines pour 100g. Réhydratées, elles imitent la viande hachée. Utilisez-les en bolognaises véganes, boulettes ou chili. Économiques et longues conservations, elles simplifient les repas protéinés.
Préparez du tofu grillé avec fécule de maïs pour croûte croustillante. Utilisez du lait de soja en smoothies protéinés. Intégrez l’edamame aux salades et les PST aux plats mijotés pour des recettes rapides et équilibrées.
Le soja, avec 50g de protéines pour 100g, est l'une des rares protéines végétales complètes.

Champignons : protéines inattendues du règne fongique
Les champignons détiennent 4,4 % de protéines, surpassant les légumes frais (2 %). Composés des 9 acides aminés indispensables, ils figurent parmi les rares protéines végétales complètes. Leur texture charnue en fait un substitut idéal pour les régimes végétariens ou végétaliens.
Le shiitake renferme 2,2 g de protéines pour 100 g. Sa digestibilité élevée et sa richesse en vitamines (C, D, B) en font un allié nutritionnel. Il soutient le système immunitaire et apporte des polysaccharides bénéfiques pour la santé cardiovasculaire.
Les pleurotes livrent 3,06 à 4,41 g de protéines pour 100 g. Cultivables à la maison sur marc de café ou bois, ils exigent une lumière indirecte. Associés à des céréales, ils forment une combinaison équilibrée en acides aminés.
Les champignons sauvages (morilles, chanterelles) offrent des protéines mais nécessitent prudence. Identifiez-les avec certitude et limitez leur consommation à 250 g/semaine pour éviter les risques d’intoxication.
Le champignon de Paris apporte 2,4 g de protéines pour 100 g. Peu calorique (21 kcal), il se marie bien avec l’ail, les œufs ou le fromage. Une poêlée avec d’autres sources protéiques optimise son apport nutritionnel.
Les mycoprotéines, issues de champignons comme le Fusarium venenatum, transforment les alternatives véganes. Elles imitent la texture de la viande et réduisent l’impact environnemental par rapport à l’élevage bovin.
Pour préserver les nutriments, saisissez les champignons à haute température. Évitez la vapeur. Associez-les à des oignons, des herbes fraîches ou des céréales pour des plats savoureux et protéinés.

Comparatif
Pour choisir entre les sources de protéines, analysez leur qualité, digestibilité et complémentarité. Les protéines animales (viande, œufs, produits laitiers) sont complètes, fournissant tous les acides aminés essentiels.
Les végétales (légumineuses, céréales) nécessitent des associations pour un profil équilibré. Priorisez la variété pour un apport optimal.
Les protéines animales conviennent aux sportifs et aux régimes riches en protéines, avec une haute biodisponibilité.
Les végétales s’adaptent aux régimes végétariens ou végétaliens, intégrant des super-aliments comme le soja ou les graines. Le choix dépend aussi des contraintes écologiques et éthiques.
Les protéines végétales comme les lentilles (0,30 €/100g) sont économiques versus viande rouge (1,50-3 €/100g). Les produits laitiers (fromage blanc, yaourt grec) offrent un bon rapport qualité-prix.
Les compléments (whey, protéines de soja) coûtent entre 25 et 40 €/kg, selon la marque et la qualité.
Comparatif des teneurs en protéines des principales sources alimentaires | ||
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Aliment | Teneur en protéines (g/100g) | Origine |
Soja (sec) | 49-50 | Végétale |
Parmentier (râpé) | 35-36 | Animale |
Blanc de poulet (cuit) | 31 | Animale |
Dinde (filet cuit) | 29-30 | Animale |
Viande bovine (cuite) | 28-30 | Animale |
Lentilles (cuites) | 25,8 | Végétale |
Graines de chanvre | 25 | Végétale |
Amandes | 22,6 | Végétale |
Sarrasin (cru) | 13 | Végétale |
Quinoa (cru) | 13,8-21,9 | Végétale |

Les protéines animales (viande, œufs, produits laitiers) et végétales (légumineuses, tofu, noix) offrent des solutions adaptées à chaque besoin, avec une teneur variant selon les aliments.
Priorisez la diversité et la qualité pour un apport équilibré. Commencez dès maintenant à intégrer ces sources dans vos repas : chaque gramme compte pour une masse musculaire forte et une énergie durable.

FAQ
Quel petit-déjeuner protéiné privilégier ?
Pour un petit-déjeuner riche en protéines, pensez aux œufs sous toutes leurs formes. Ils sont une excellente source de protéines de qualité. Vous pouvez aussi opter pour une tartine de pain complet accompagnée de fromage frais ou de viande.
D’autres options intéressantes incluent un porridge personnalisé avec des fruits, des noix et des laits végétaux, ou encore un smoothie protéiné. N’oubliez pas d’intégrer des lipides de qualité, comme l’avocat ou les oléagineux. Visez environ 30g de protéines pour bien démarrer la journée.
Comment optimiser l'apport protéique quotidien ?
La clé pour optimiser votre apport en protéines est de le répartir tout au long de la journée, idéalement toutes les 3 à 5 heures. Essayez de consommer environ 30 grammes de protéines au déjeuner, 30 grammes au dîner et 30 grammes au souper.
Pour une personne sédentaire, l’apport quotidien recommandé est d’environ 0,8 g de protéines par kilo de poids corporel. Si vous êtes sportif, adapter votre apport protéique est essentiel pour booster vos performances. Notez que les périodes de forte consommation de protéines ne doivent pas dépasser 6 mois par an.
Quels fruits contiennent des protéines ?
Même si on ne pense pas toujours à eux, certains fruits sont de bonnes sources de protéines. La goyave est en tête de liste, suivie de l’avocat, des fruits de la passion, des abricots secs, des kiwis et des figues.
N’oubliez pas les fruits secs oléagineux comme les amandes, les noix de cajou, les noisettes, les graines de courge et les graines de lin, qui sont également riches en protéines. La goyave, par exemple, contient environ 2,6 g de protéines pour 100 g, tandis que l’avocat en apporte environ 2 g pour 100 g, en plus d’être riche en graisses mono-insaturées et en fibres.
Comment associer les protéines végétales ?
Pour un apport complet en acides aminés essentiels lorsque vous consommez des protéines végétales, l’astuce est de combiner différentes sources. Une association classique est celle des céréales (blé, riz, quinoa, avoine) et des légumineuses (soja, lentilles, haricots, pois cassés).
Les céréales compensent le manque de méthionine des légumineuses, tandis que les légumineuses fournissent les acides aminés qui manquent aux céréales. Vous pouvez aussi combiner des protéines de riz, de pois ou de chanvre. Une autre option est d’associer un produit laitier avec des céréales et/ou des légumineuses, comme des pâtes complètes au fromage ou une salade de quinoa.
Quel est l'impact de la cuisson sur les protéines ?
La cuisson modifie les protéines en les dénaturant, c’est-à-dire en changeant leur structure moléculaire. Ce processus les rend plus digestibles, et commence généralement à partir de 41 degrés Celsius.
Attention, une cuisson trop longue, comme le braisage, peut diminuer la digestibilité des protéines d’environ 10%. Cependant, la cuisson peut aussi détruire des molécules qui bloquent l’absorption des protéines et des minéraux. En résumé, les protéines ne sont pas « endommagées » par la cuisson, et votre corps absorbe les mêmes acides aminés.
Protéines : bio, local ou conventionnel ?
Le choix entre protéines bio, locales ou conventionnelles dépend de vos priorités. Les protéines bio sont issues d’ingrédients cultivés sans pesticides, herbicides ou engrais chimiques de synthèse, ce qui réduit votre exposition à des produits chimiques potentiellement nocifs pour votre santé et l’environnement.
Certaines marques mettent en avant l’approvisionnement local, privilégiant une origine européenne a minima, afin de réduire les transports inutiles. Les protéines conventionnelles, quant à elles, peuvent être produites avec des méthodes agricoles plus intensives. Faites votre choix en fonction de vos valeurs en matière de santé, d’environnement et de soutien à l’économie locale.